Germaine Holley rencontre en 1954 Charles Vouga. C’est la rencontre de sa vie. Elle a 50 ans. Et elle va vivre avec lui pendant les neuf dernières années de sa vie.

Qui est cet homme qui l’a tant fasciné ?

Il est né à New York le 21 juin 1889 à 22h.
Son thème – comme celui de Dane Rudhyar – présente une conjonction Neptune-Pluton angulaire. 

 

Charles Vouga suit en Suisse en 1892 son père qui vient de divorcer. Il retourne aux Etats-Unis pour faire ses études. Il s’intéresse à la théosophie, découvre l’astrologie qu’il n’a de cesse d’approfondir.
C’est l’époque de la découverte de Pluton. Charles Vouga va s’intéresser de près à son orbite particulière.
Il vient en Europe en Suisse au début des années 50, donne des conférences en Italie, en Angleterre et en France.

Il rencontre en 1954 Germaine Holley venue assister à l’une de ses conférences. Elle suit ses cours et devient sa compagne. Il va la charger de diffuser sa pensée..

Charles Vouga a beaucoup parlé. Il n’a écrit qu’un livre publié à titre posthume.

Fort heureusement certaines de ses conférences ont été enregistrées.

A partir de 1963 Germaine Holley met un point d’honneur à diffuser la pensée de Charles Vouga. Elle donne ses cours chez Nadine de Liedekerke. Lors de l’un de ses voyages aux Etats-Unis elle rencontre Dane Rudhyar. Elle fait traduire en français par Yvonne Anex-Genoux son livre le cycle de lunaison.  Elle le présente aux éditions du Rocher. Belle synchronicité. Jean-Paul Bertrand recherche des ouvrages pour sa toute nouvelle collection intitulée Gnose. Il demande à Germaine Holley si elle a un livre d’astrologie en préparation. Comme il apprécie l’astrologue, il lui suggère de terminer rapidement son ouvrage car il souhaite que son livre soit le premier de sa collection.

Comme je le raconte dans la rubrique consacrée aux éditions du Rocher ce livre sera le premier d’une longue série. Plus de 70 livres d’astrologie seront publiés dans la vingtaine d’années qui vont suivre. S’agissant de l’œuvre de Germaine Holley, après son premier livre

 – Comment comprendre votre horoscope sont parus :

Astrologie, au-delà de la rencontre

Astrologie, karma et rythmes cosmiques

Astrologie, dynamique de l’évolution

L’astrologie à la recherche des clés de la destinée, démonstrations et expérimentations

L’astrologie entre deux ères Poissons-Verseau

La Dynamique de l’évolution

Astrologie : à la recherche des clés de la destinée

Lecture astrologique des années 90 (en collaboration avec Fanchon Pradalier-Roy)

Astrologie : au-delà de la rencontre (en collaboration avec Fanchon Pradalier-Roy)

 

 

En ce qui concerne l’œuvre de Charles Vouga deux livres sont parus :

  • Astrologie expérimentale
  • Une astrologie pour l’Ere du Verseau

 

Il n’existe qu’un seul livre sous la double signature de Charles Vouga et Germaine Holley :

Pluton Neptune, astrologie pour les jeunes générations

Germaine Holley confie les conférences de Charles Vouga enregistrées sur cassettes  à Fanchon Pradalier-Roy qui hérite également du droit moral sur l’œuvre de Charles Vouga et de la sienne. 46 conférences données entre 1956 et 1963 peuvent être écoutées sur le site astrologieduverseau.fr

Outre de nombreux renseignements sur les oeuvres de Charles Vouga et Germaine Holley, vous trouvez sur astrologieduverseau.fr  un film de 26’ dans lequel Fanchon Pradalier Roy interviewe Germain Holley, film réalisé par Hubert Roy.

https://astrologieduverseau.fr/germaine-holley-une-grande-dame-de-lastrologie/

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La symbolique des croix

 

Charles Vouga aimait  développer la symbolique de la croix.

 « Tout ce qu’on appelle le physique de l’homme relève de la croix cardinale. La croix cardinale, c’est avant tout les valeurs de l’animal en vous ; la croix fixe représente les valeurs de l’être en tant qu’individu ; la croix mutable s’occupe de l’esprit que vous êtes ».

« L’axe fixe, c’est l’axe masculin, c’est le mâle cosmique. L’axe cardinal, c’est la femelle cosmique, c’est le cadre dans lequel les choses vont se passer, c’est la matrice dans laquelle maintenant le fixe va opérer, mais opérant d’abord comme un germe, comme une plante avec ses racines, son tronc, ses branches. Le grand animateur par derrière, c’est la croix mutable, la croix des transformations, parce que l’esprit plane sur la surface des eaux. »

« La croix cardinale sert à nous former, à nous former à toutes les conditions fondamentales qu’il faut pour la formation. La note dominante, c’est former, pour pouvoir mieux résister et retenir ses conquêtes ; résister à tout dépouillement de ce qu’on a acquis.

« La finalité de l’individu, c’est de devenir un faisceau d’individus ; d’augmenter, de croître sur son axe propre.  C’est d’être l’intemporel qui connaît un degré de plus de sa mouvance ».

« Ce qui est fixe en nous, c’est l’axial ; la croix cardinale représente le changement de notre nature, le mouvant dans la nature ».

« En acceptant de s’engager dans un mariage, une union avec le mouvant, le fixe crée une situation, donc il féconde le mouvant et le mouvant le lui rend bien car le mouvant va lui donner un enfant et cet enfant c’est l’intelligence, c’est le Mercure du thème ».

La croissance d’une feuille, d’une fleur, d’une racine, la croissance de votre corps, celle d’un enfant se fait exactement par cette mathématique rigide qu’est la loi des coordonnées de la croix qui maintient toujours l’équilibre à tout moment entre la montée et la latéralité, assurant que tout se passe de manière à ce que tout s’insère proprement dans ce qui est plus grand que soi, ou descend du plus grand que soi au plus petit possible : tout votre corps n’est fait que de cela ».

« Quand vous voyez une personne, vous ne voyez pas la croix de mutation, ce qui se passe dans son esprit, vous voyez sa forme physique, sa densité, son poids, sa démarche physique, vous voyez son jeu de passion, de dépression, mais vous ne sentez pas la puissance qui commande la transformation de la chenille en papillon. C’est elle qui commande et la mise en incarnation et la sortie de l’incarnation tous les jours de la vie, une opération qui se répète peu ou prou. Tout le temps, mais alors à certains moments, à ses apothéoses ».

 

« Pourquoi un entier est plus grand que la somme de ses parties ? Parce que l’entier seul a le droit d’être incorporé, et est incorporé automatiquement à l’entier qui est plus grand que lui ».

 

Neptune et Pluton étaient pour Vouga les deux planètes maîtresses des Poissons, Pluton représentant le pôle « matière » tandis que Neptune correspondait au pôle « esprit ».

 Fanchon Pradalier-Roy

                           son témoignage

 

J’ai rencontré Germaine Holley en allant la consulter à la fin de l’été 1976. Je rentrais d’Afrique où j’avais œuvré à la production d’émissions de mathématiques dans le vaste programme d’éducation télévisuelle de tout l’enseignement primaire de Côte d’Ivoire, soutenu par une coopération franco-québécoise et l’Unesco. J’avais besoin de faire le point sur ma vie professionnelle et personnelle et, en particulier, je cherchais à reprendre des études après celles de mathématiques interrompues par dix années africaines. Une amie m’avait donné le contact de Germaine Holley à Paris qui fut fort étonnée que je tombe sur elle au téléphone alors qu’elle était « comme par hasard » juste de passage. Touchée par ce signe, elle me donne rendez-vous aussitôt et m’a fort judicieusement encouragée dans mon envie de poursuivre des études en Sciences de l’éducation à l’Université d’avant-garde qu’était celle de Vincennes (Paris VIII, qui a émigré depuis à Saint-Denis), créée dans l’élan de Mai-68.

Touchée par cette rencontre et fortement émue par ses mots qui avaient su révéler mes potentiels et sonnaient si justes à mon cœur, je m’attardai sur le pas de la porte de son petit appartement de rez-de-chaussée de la rue du Ranelagh, en attente de je ne sais quoi et dans l’impossibilité de la quitter… Comme lorsqu’on vient de rencontrer un être d’importance dans sa vie et qu’une évidence s’impose sans que l’on puisse encore la nommer. Elle me fixait de son regard à la fois perçant et bienveillant et lâcha : « Vous, vous pourriez faire de l’astrologie ! ».

Très rapidement je rejoignis ses cours et, au contact de son groupe de vétérans, m’imprégnais de son enseignement et d’astrologie dont j’ignorais jusqu’alors le langage. Elle était en train de terminer la publication de son premier ouvrage, Comment comprendre votre horoscope aux éditions du Rocher en 1977, et j’ai pu très vite bénéficier de la richesse de ses écrits pour m’exercer. (…).

Pendant 5 ans je continuai à m’enseigner en astrologie auprès de Germaine Holley. L’année dans les cours rue du Ranelagh notamment chez Nadine de Liedekerke et l’été à Varengeville-sur-Mer où Germaine Holley aimait vivre dans une petite maison qu’elle louait durant l’été, alors qu’en groupe nous louions une maison mitoyenne. Ah ces après-midis à écouter Germaine Holley et les conférences enregistrées de Charles Vouga, un enseignement précieux que nous suivions avec gratitude ! (…)

Durant toutes les années 80, Germaine Holley a été très prolixe en écriture. Très soutenue par son éditeur Jean-Paul Bertrand, qui était devenu un véritable ami, elle a sorti presque un livre par an. Nous n’avons cessé de travailler ensemble jusqu’à son départ en 1995. En 1986, avec mon époux Hubert Roy, nous avons tourné le film sur sa vision de l’astrologie : A chacun son Soleil qui porte comme titre la traduction de l’inscription relevée sous l’horloge astronomique du bâtiment de la première Université de Montpellier : « A cadùn son souleu ».

 En 1988-89 nous avons travaillé ensemble à sa biographie qui a été publiée, toujours au Rocher, sous le titre Astrologie : au-delà de la rencontre en novembre 1989, à la chute du mur de Berlin. Mon époux et moi étions justement auprès d’elle à Paris et à Limon et nous avons savouré cet évènement digne du Turning Point qu’elle avait annoncé, en correspondance avec le périhélie de Pluton. Elle a affirmé : « Comme les deux coupes opposées du signe des Poissons, les systèmes communiste et capitaliste se tiennent dos à dos, dès lors que le système communiste s’effondre, le système capitaliste n’a plus rien contre quoi s’adosser et finira par s’effondrer, marquant la fin de l’ère duelle des Poissons ! ». Elle croyait à l’Europe et à la vision de Mikhaïl Gorbatchev d’une « maison commune » européenne, mais savait combien c’était encore utopique !

Durant l’été 1990, alors qu’éclatait la Guerre du Golfe, nous avons travaillé ensemble, à Varengeville-sur-Mer, sur son ouvrage Lecture astrologique des années 90. Les Grandes mutations mondiales. Entre deux ères : Poissons-Verseau qui parut aux éditions du Rocher début 1991. Elle m’a transmis toute une vision sur les grands cycles astrologiques, à l’occasion du renouvellement en 1993 du grand cycle Neptune-Uranus qui était alors en phase balsamique. Nous partagions le goût de l’évolution de conscience de l’humanité qui se lit à travers l’histoire individuelle et collective. Elle me disait : « les hommes politiques croient tout devoir à leurs seuls talents mais ils ne savent pas combien j’ai de la joie à les observer au regard de l’astrologie ». Elle s’était en effet beaucoup amusée en 1981 de l’élection de François Mitterrand tant redoutée par la presse qu’elle lisait quotidiennement, car pour elle cette élection était une évidence astrologique. Elle déplorait « l’inconscience de l’humanité » et se demandait comment on pouvait vivre sans ce repère inestimable que fournit l’astrologie. Comme moi, elle suivait l’actualité politique mondiale et nous échangions avec bonheur sur les inconsciences et les évolutions du monde. (…)

Sophie Klein et moi restions très proches de Germaine Holley surtout lorsqu’elle resta vivre définitivement à l’Abbaye de Limon. Prévoyante, Germaine Holley pensait à la suite et, conseillée par l’époux de Sophie, le grand avocat Théo Klein, elle me confia le droit moral sur son œuvre et son œuvre commune avec Charles Vouga. En 1993, elle me demanda de la représenter et de faire une conférence à sa place au Québec, au symposium international de Shawinigan organisé chaque année par Yolande Gagnon, une de ses grandes amies et admiratrices. Je me retrouvai à parler d’astrologie avec Lise Thouin, Patrice Van Eersel, Pierre Jovanovic dans des rencontres portées par un souffle fraternel qui m’a inspiré pour les colloques que j’organiserai par la suite en astrologie.

(Extraits de l’article de Fanchon Pradalier-Roy publié dans le semestriel de la FDAF Champs Astrologiques n°5 paru en septembre 2023).

 

Samuel Djian-Gutenberg

son témoignage

Dans les années 70, après avoir fait ma formation de base avec Jacques 
Berthon, je recherchais une approche de l’astrologie plus en résonance 
avec mes préoccupations personnelles avec Jung, la spiritualité, 
principalement l’hindouisme et le yoga, le bouddhisme…, une astrologie 
que je qualifiais « d’astrologie de l’évolution ». Rien de tel n’existait 
dans la littérature astrologique de l’époque que j’ai pourtant dévorée. 
J’ai découvert, à la Fnac Montparnasse qui venait d’ouvrir, un opuscule 
dactylographié de Germaine Holley reprenant des extraits de conférences 
de Charles Vouga sur la dialectique Neptune-Pluton. Rien d’autre n’avait 
été publié. Mais ce n’est que quelques temps plus tard que j’ai vraiment 
découvert Germaine Holley en lisant un extrait d’une conférence de Vouga 
dans un almanach Chacornac. Ce que disait Vouga de l’astrologie  m’a 
littéralement enthousiasmé. Dans l’esprit c’était exactement cette 
vision de l’astrologie que je recherchais et que je formulais déjà pour 
moi-même. A la fin de l’article, il y avait l’adresse et le numéro de 
téléphone de Germaine Holley que j’ai aussitôt appelée. Elle m’a donné 
un rendez-vous qui allait être un tournant dans ma vie, aussi bien 
d’astrologue que d’homme. Ce fut une rencontre « magique » comme celle que 
j’ai eue avec Rudhyar un peu plus tard.

A la suite de cette rencontre, Germaine Holley m’a enseigné 
personnellement à partir de l’analyse de mon thème en m’apprenant à 
utiliser des techniques comme les progressions secondaires, directes et 
converses, le cycle de la lunaison, etc. Elle m’a dit que j’étais un 
vieil astrologue qui était revenu s’abreuver à sa source pour accomplir 
sa mission. Elle m’appelait « bon maillon ». Une ou deux fois par semaine, 
j’allais chez elle rue du Ranelagh et elle me transmettait son savoir. 
Plus que la technique en tant que telle, c’était la lumière qu’elle 
apportait sur ma vie et qui lui donnait sens. C’était la dimension 
spirituelle qui était le but de l’interprétation comme elle l’explique 
dans ses différents livres comme par exemple « Rythmes cosmiques et 
destinée humaine » ou « Astrologie, karma, clairvoyance ».

Régulièrement, une ou deux fois par mois, parfois plus, Germaine 
réunissait ses élèves pour l’étude de thèmes de personnes connues ou 
inconnues mais qu’elle connaissait (parfois celles-ci assistaient aux 
séances). Encore une fois, si nous étions très pointus techniquement 
parlant, le but était de comprendre le sens et la vie de la personne 
dont on étudiait le thème. Progressivement, Germaine me confia les rênes 
pour diriger ces séances et c’est ainsi que je devins son assistant dans 
tous les domaines relatifs à son enseignement.

Souvent, quand elle était invitée à parler dans des colloques ou autres 
rencontres, elle me demandait de la représenter et d’intervenir à sa 
place comme ça a été le cas à Bruxelles, à Paris à de nombreuses 
reprises où je fis la connaissance d’autres astrologues comme Robert 
Changeux qui devint un ami. Robert me fit connaître Jean Carteret avec 
lequel nous avions de grandes discussions hautement philosophiques.

Je m’étais établi comme astrologue « professionnel » en 1978 et je 
commençais à donner des consultations. Ne me sentant pas légitime au 
départ, j’avais demandé à Jacques Berthon et à Germaine si je pouvais 
ouvrir un cabinet. Tous les deux me donnèrent leur aval et 
m’encouragèrent, ce qui me donna confiance en moi. Je respectais ainsi 
la tradition hindoue qui stipule que, dans quelque domaine que ce soit, 
il fallait, au préalable, avoir l’assentiment de ses maîtres pour être 
légitime. Germaine m’envoyait régulièrement des personnes qui lui 
demandaient une consultation en leur disant qu’elle-même n’en faisaient 
plus mais que j’étais son successeur. Au début, il m’arrivait de 
l’appeler pour solliciter son avis dans la préparation de mes 
consultations. C’était toujours l’occasion d’approfondir son enseignement.

L’une des missions que s’était fixée Germaine était de faire connaître 
et de transmettre la pensée de Charles Vouga dont elle avait été la 
compagne spirituelle comme elle le raconte dans « Astrologie -au-delà de 
la rencontre ». Régulièrement, nous nous réunissions chez elle pour 
écouter et retranscrire les conférences de Vouga enregistrées sur des 
bandes magnétiques bien avant l’ère des cassettes. C’est ainsi que j’ai 
participé à ce travail et à la relecture ensuite des retranscriptions 
avant leur publication aux Éditions du Rocher, notamment « Une astrologie pour l’ère du Verseau ».

Chaque été, Germaine organisait des rencontres d’une quinzaine de jours à Varengeville en Normandie. Des étudiants d’un peu partout y 
participaient venus de France, mais aussi de Belgique et de Suisse et 
même du Québec. Je venais la rejoindre bien avant les rencontres pour 
l’aider à les préparer et je restais encore quelques temps auprès d’elle 
après que tout le monde soit parti.

C’est d’ailleurs lors de l’une de ces rencontres, en 1978, que je pris 
le ferry à Dieppe puis le train jusqu’à Londres pour aller me procurer 
les livres de Rudhyar dans une librairie dont on m’avait donné  
l’adresse. Germaine m’avait parlé de Rudhyar qu’elle connaissait et avec 
lequel elle était ami. Elle m’avait dit que, sans l’ombre d’un doute, la 
pensée de Rudhyar était pour ainsi dire faite pour moi. Elle m’avait 
donné quelques livres de lui qu’elle possédait, en anglais, certains 
annotés par Vouga, car il n’y avait encore aucune traduction en 
français. Il est vrai que leur lecture, comme elle le pensait, me firent 
un immense effet et j’avais soif de tout lire. Internet n’existait pas 
encore.

La relation avec Germaine n’était pas seulement d’ordre de 
l’enseignement et de la transmission mais était également plus intime. 
Nous nous voyions régulièrement en dehors des rencontres avec les 
étudiants et nous allions souvent ensemble au restaurant ou bien elle 
venait dîner chez nous. Notre lien affectif était très fort et je la 
considérais comme ma mère spirituelle. C’était une relation vraiment 
filiale.

C’est elle qui m’incita à prendre contact avec Rudhyar  tant j’étais 
enthousiasmé par sa pensée. Elle me donna son adresse aux États-Unis et 
je lui écrivis. Il me répondit et c’est ainsi que commença un autre 
chapitre de ma vie d’homme et d’astrologue.

Samuel

Samuel DJIAN-GUTENBERG
CRET
19, Impasse de Castelgiroux
F 24580 Plazac
Tél :+33 609405226
www.djian-gutenberg.com

P.S. Samuel m’informe que le tome 1 de ses mémoires « Sur la Route illuminée, itinéraire d’un astrologue en quête de sens Tome 1 « La Quête » devrait en principe paraître en juin. Deux autres tomes en cours de rédaction suivront : Tome 2 « Sur la route » et tome 3  « Accomplissement ».

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Yves Lenoble